vendredi 18 décembre 2009

UN VRAI ACCORD A COPENHAGUE!

Bonjour,
Ceci est un message d’AVAAZ au sujet de ce qui se passe à la Conférence de Copenhague. CLIQUEZ SUR LE TITRE POUR SIGNER LA PETITION.

Chers amis,

A Copenhague, le sommet de la dernière chance pour arrêter la catastrophe climatique s'annonce comme un échec; seule une pression citoyenne massive peut sauver les négociations. Signez la pétition ci-dessous pour en faire la plus grande de toute l'histoire :

Signez la pétition!
A deux jours de la fin de négociations cruciales pour le climat, la Conférence de Copenhague s'annonce comme un échec. Cliquez ici : http://www.avaaz.org/fr/save_copenhagen/98.php?CLICK_TF_TRACK

Les dirigeants du monde entier ont entamé le dernier round de négociations directes. Le Premier Ministre britannique a directement appelé Avaaz à faire monter la pression citoyenne nécessaire à l'obtention d'un accord permettant d'arrêter le réchauffement planétaire de 2 degrés dont les conséquences seront désastreuses.

Cliquez ci-dessous pour signer la pétition en faveur d'un vrai accord à Copenhague -- cette campagne a déjà rassemblé un nombre impressionnant de plus de 11 millions de signataires - il nous reste 48 heures pour en faire la plus grande pétition de toute l'histoire ! Le nom de chaque signataire est lu en ce moment dans le hall du centre de conférences. Signez à partir du lien ci-dessous et faites passer le message à tous!

http://www.avaaz.org/fr/save_copenhagen/98.php?CLICK_TF_TRACK

Nous sommes entrain de dessiner l'Histoire à Copenhague. Un groupe de jeunes militants se sont assis au milieu du centre de conférences et a commencé à lire à haute voix les noms des signataires de la pétition pour un vrai accord. Un autre groupe est entrain de faire le même "sit-in" et la même lecture en face du bureau du Premier Ministre canadien, et d'autres actions de ce type seront probablement lancées demain. Lors d'une conférence téléphonique avec 3000 membres d'Avaaz hier, le Premier Ministre britannique Gordon Brown a déclaré:

"Ce que vous faites grâce à internet partout dans le monde est absolument crucial pour influencer l'agenda des négociations. Dans les prochaines 48 heures, ne sous-estimez pas l'impact que vous pouvez avoir sur les dirigeants réunis à Copenhague."

Il y a quelques jours, des millions de personnes ont vu à la télévision la veillé d'Avaaz qui s'est déroulée à l'intérieur du sommet et pendant laquelle le Prix Nobel de la Paix Desmond Tutu a déclaré, face à des centaines de représentants et d'enfants :

"Nous avons marché à Berlin et fait tomber le mur.
"Nous avons marché en Afrique du Sud et fait tomber l'apartheid.
"Nous avons marché à Copenhague -- et nous ALLONS obtenir un Vrai Accord."

Nous devons donner à la Conférence de Copenhague le plus large mandat jamais accordé pour arrêter la plus grande menace à laquelle l'humanité est confrontée. L'Histoire va se dessiner dans les prochaines 48 heures. Comment nos enfants se souviendront-ils de ce moment? A nous de pouvoir leur dire que nous avons fait tout ce qu'il était possible de faire.

mardi 15 décembre 2009

41 € pour agir !

L’eau sera au cœur des enjeux Logistiques, politiques, humanitaires et relationnels de demain. L’épuisement de l’eau avec ses conséquences économiques et financières laisse imaginer pour des régions comme l’Ile-de-France un avenir plus que difficile. Dans certaines régions de France c’est déjà une évidence (Peu de gens y pensent).

Sans être ni un Ayatollah de l’environnement, ni un spécialiste des économies d’énergies, je lutte pour que dans ma ville (Saint-Denis), chaque famille arrive à économiser au moins 20 000 litres d’eau par an en investissant seulement 41 € pour une économie annuelle comprise entre 435 € et 456 € de pouvoir d’achat par famille ; soit 30 à 60 % d’économie d’eau en gardant la même efficacité et la même fréquence d’utilisation.

41 € c’est le minimum d’investissement pour un appartement 3 pièces, pour agir et économiser 2 000 000 000 de litres d’eau par an à l’échelle de Saint-Denis. Reconnaissez qu’il n’existe pas de petites économies.

41 € c’est : 1 aérateur d’eau (9€) – économie attendue 16 € par mois. 1 réducteur de volume d’eau pour le WC (10€) – économie attendue 5 € par mois. 1 régulateur de débit de robinet (8€) – économie attendue 6 € par mois. 1 limiteur de débit (7€) – économie attendue 11 € par mois.

Il faut aussi savoir que moins nous utilisons d’eau, moins nous la chauffons et moins nous utilisons le gaz ou l’électricité. Plus nous réduisons nos coûts d’utilisation, plus nous gagnons un peu plus d’argent. Car, pour faire diminuer le coût de l’eau (3,90 € à Saint-Denis contre 2,90 pour Paris) et améliorer sa qualité, il faut commencer à baisser son coût d’exploitation.

De même, j’ai appris de Fabien CHAPONNET (un de mes contacts que je recommande sur le site Viadéo.fr) que le dépoussiérage de l'évaporateur de mon réfrigérateur est susceptible de me faire consommer moins d’énergie et bien entendu de gagner de l’argent. En effet, chez moi le réfrigérateur est le seul appareil ménager qui tourne 24h toute l'année. En moyenne, sa consommation est de 584 KW/h par an et ce chiffre peut-être réduit de 10 à 15 % s’il m’arrive régulièrement de le dépoussiérer et de l’aérer.

10 à 15 % me diriez-vous c’est peu, mais à l'échelle de mon immeuble, de notre quartier, de notre ville ou à celle de la planète, c'est considérable. Pour mémoire en France, toujours d’après Fabien CHAPONNET le KWh est facturé 0.10 € tous tarifs confondus !

D’autres petits gestes existent. Dégivrer régulièrement son réfrigérateur par exemple c’est à chaque fois 30% de surconsommation d’électricité en moins.

Sans donc remettre en cause notre confort au quotidien, il est possible sans trop d’effort non plus d’arriver à baisser ses consommations d’énergie et à préserver l’environnement.

Faire en sorte que le développement durable ne soit jamais une contrainte mais un mode de vie désirable. C’est bien ce que je souhaite à nous tous.

Bonnes fêtes de fin d’année !

samedi 5 décembre 2009

Mon Engagement Durable

Depuis le 21 août 2006, date à laquelle je me suis personnellement engagé à diminuer mes consommations Gaz/électricité, j’arrive à économiser un peu plus de 30 € par mois. Lesquels m’apportent chaque année depuis 3 ans 360 € au moins de pouvoir d’achat en plus; si non plus.

Je me suis également engagé à diminuer mes consommations d’eau après avoir appris qu’en comparaison avec Paris, nous payons à Saint-Denis 1 € de plus sur le prix de l’eau. (3, 90 au lieu 2, 90 pour Paris).

Mon engagement se traduit aujourd’hui par l’installation dans mon appartement de plusieurs régulateurs de débit. Les exemples d’économie les plus marquants sont ceux constatés sur des postes tels que la douche et le WC - Dans la douche, je suis passé de 18 à un peu moins de 10 litres d’eau par minute - Pour le WC j'ai pu réduire la quantité d’eau sortant de la chasse à 9 litres par passage… Faites donc le calcul à l’échelle de Saint-Denis et vous trouverez le gain financier que cela apporte.

Il est important de savoir, que moins j'utilise d'eau - moins il y a d'énergie (gaz et électricité) consommée et plus je gagne de l'argent.

Je recherche à Saint-Denis des personnes qui ont le même engagement que le miens. Je recherche des gens avec lesquelles je peux partager mon expérience personnelle.

Frédéric KOULOUFOUA

mardi 17 novembre 2009

Compte-rendu du dîner-débat du 30.10.2009 - Développement durable et Sécurité à Saint-Denis. Quels enjeux ?

Animation : Frédéric KOULOUFOUA


Organisé par l’association « Futur Saint-Denis » dans le cadre de la consultation publique sur les enjeux du Développement Durable et de la Sécurité à Saint-Denis, le débat s’est tenu le 30 octobre 2009 à la Table Ronde (Hôtel-Restaurant) sous la présidence de Frédéric KOULOUFOUA.

Plusieurs personnes y ont participé. Trois (3) d’entre elles intervenaient au titre de témoins engagés.
Monsieur Cohen BOAZ
Directeur de la société Echo Perspective / Responsable de la marque « Notre Maison »/ Acteur écologique.
Monsieur François DUPONT
Designer / Co-fondateur de l’Institut du Design Territorial – IDT / Acteur de la durabilité et éco-conception.
Monsieur Bally BAGAYOKO
Vice-président du Conseil Général de Seine Saint-Denis et Maire Adjoint de Saint-Denis.

Etaient également présents Michel RIBAY Maire-adjoint à l’écologie urbaine, Patrick VASSALLO Maire-adjoint à l’égalité des droits et Jérôme JURJEVIC conseillé municipal représentant le groupe des verts.

Organisé selon les quatre enjeux identifiés par l’association pour construire autrement à Saint-Denis une ville durable, le débat a été introduit par Frédéric KOULOUFOUA :

• Enjeu 1 : La progression de la mise en œuvre des protections sociale et humaine.
• Enjeu 2 : La Protection de l’environnement.
• Enjeux 3 : L’écologie.
• Enjeux 4 : La sécurité.

Introduction au débat

Frédéric KOULOUFOUA souhaite la bienvenue à tous les participants. Il se déclare heureux de les accueillir. Il rappelle aux participants l’ambition et l’objectif de l’association « Futur Saint-Denis », à savoir :
Ambition : Rendre plausible la nécessité de traiter ensemble la problématique de la croissance durable et celle de la sécurité à Saint-Denis.
Objectif : Sensibiliser l’ensemble des dionysiens aux enjeux du développement durable et intégrer les contraintes de sécurité d’une ville à faire évoluer.
Frédéric KOULOUFOUA explique que l’association « Futur Saint-Denis » se veut comme une force de proposition travaillant avec les dionysiens. La ville de Saint-Denis étant confrontée à plusieurs problèmes, lesquels nécessitent de la part des citoyens et autres acteurs politiques des initiatives courageuses qui ouvriraient la voie vers une perspective de développement durable.
Il montre que l’état des lieux est catastrophique parce qu’il il y à Saint-Denis bien plus qu’ailleurs des problèmes de propreté, d’éclairage, de constructions de logements et d’infrastructures, de transport, de pollution atmosphérique, de drogue, de violences et de bruit qui sont en réalité des conséquences immédiates avec leurs répercussions sur la santé d’une réflexion politique ancienne qu’il est important de décomplexer. Nous ne pouvons pas oublier le fait qu’à Saint-Denis, au fil du temps, le profil sociologique et économique des différents quartiers ne cesse de se modifier. Il se pose de plus en plus de problèmes scolaires, nutritionnels et des violences accrues contre des jeunes enfants et des personnes âgées. Lesquels menacent la quintessence même de notre cohésion communale.

Interventions

M. Cohen BOAZ
Parler de développement durable c’est sortir d’un climat d’insécurité générale que génère le gaspillage de nos ressources. C’est faire des économies d’eau, de gaz et d’électricité. Une façon de faire gagner de l’argent aux ménages et aux collectivités locales. Faire en sorte que le développement durable devienne productif et apporte du pouvoir d’achat aux familles et à la commune.

M. François DUPONT
Parler de développement durable c’est créer des nouvelles manières de vivre le et sur le territoire. En sachant qu’il existe à la fois des usagers qui sont des riverains et certains venant d’autres communes. L’insécurité sociale défendu par certains pour expliquer le retard que la ville de Saint-Denis a pris en matière de Développement durable ne saurait être isolée des autres formes d’insécurité. Il faut avoir une approche nouvelle qui prendrait en compte l’ensemble des leviers du développement : La tranquillité publique en fait partie. C’est seulement dans ces conditions que l’on arrivera à avoir entre humains une meilleure qualité de nos rapports et une meilleure qualité de vie.

M. Bally BAGAYOKO
La première insécurité à Saint-Denis c’est l’insécurité sociale. Dans les circonstances actuelles, il n’est pas possible de faire du développement durable à cause du manque de moyen financier que l’on constate chez certains habitants. La plupart d’entre eux sont si pauvres qu’ils préfèrent investir en priorité sur la nourriture plutôt que de le faire, même à moindre coût, sur l’achat d’une ampoule à basse consommation par exemple.
Il faut donc aller vers de vraies politiques publiques et rayer les incohérences qui existent entre les décisions prises au grenelle de l’environnement et la réalité économique et financière des villes et des populations.

Point positif

Le traitement séparé des problématiques de développement durable avec celle de la sécurité est un obstacle culturel qu’il est important de distancer. La question est de savoir ce qu’il faut défendre en termes de projet durable de société. Si nous faisons tous un maximum d’efforts en combinant ces deux problématiques avec le pragmatisme citoyen, nous aurons moins de mal à trouver des solutions.

Les participants ont en plus salué l’initiative de la mairie de Saint-Denis qui a mis en place sur une période de trois ans un programme d’économie d’énergie en investissant sur le remplacement d’ampoules à basse consommation dans les appartements qu’elle gère. Néanmoins, Ils ont unanimement estimé que ce programme de changement d’ampoules est insuffisant parce qu’il est sans suivi et donc ne permettra à personne d’en connaître les impacts, et n’est accompagné d’aucune pédagogie pour en pérenniser les effets.

Les participants ont souhaité que ce programme d’économie d’énergie se rapproche un peu plus des vraies préoccupations de la durabilité pour qu’il y ait plus de concordance entre les coûts, les économies que cela procure et le changement de mentalité à construire. Le bon sens aurait donc été d’expliquer pour mieux impliquer les uns et les autres aux enjeux du développement durable.

Certains habitants de Saint-Denis peuvent-être heureux d’avoir directement pour bailleur la municipalité mais les retombées à ce stade du projet ne sont pas en leur faveur mais pour la mairie. Il ne change rien au quotidien de la majorité d’entre eux et, d’ailleurs il n’implique qu’une minorité des habitants et ne change que « très peu » le quotidien de la majorité des locataires et propriétaires de Saint-Denis. C’est du développement durable par défaut.

En effet, les bénéficiaires de ce programme ne pourront tirer de réel bénéfice personnel que s’ils peuvent eux-mêmes agir c'est-à-dire, transformer l’engagement de la mairie de Saint-Denis en prise de conscience et de mise en pratique individuelle.

Il est donc important de mettre en place un projet de groupe de famille témoin qui aurait pour mission d’apporter la preuve qu’il est possible à moindre coût de faire baisser la consommation des ressources en matière de chauffage, de consommation d’eau, d’électricité ou de tri de déchets, … Une initiative pédagogique qui viserait à construire un indicateur écologique de la ville et qui servirait de base d’étude pour mieux organiser la durabilité de la commune de Saint-Denis. Il s’agit de bien montrer à l’ensemble des habitants de Saint-Denis qu’il est possible pour chacun de diminuer son empreinte écologique tout en gagnant du pouvoir d’achat.

Michel RIBAY Maire-adjoint à l’écologie urbaine a prit acte de cette proposition et s’est promis de recevoir en temps et en heure Messieurs Frédéric KOULOUFOUA, Cohen BOAZ et François DUPONT pour continuer la discussion et travailler sur la faisabilité de la mise en œuvre d’un tel projet.

Point resté sans réponse satisfaisante

Qu’est-ce que vivre en sécurité à Saint-Denis ? Suffit-il d’avoir un effectif de policiers et des caméras en grand nombre pour prétendre vivre en sécurité dans notre commune ?
Le maire-adjoint chargé de la tranquillité publique absent lors de ce débat aura privé les participants de tous les éléments qui auraient pu les éclairer et faire avancer les échanges.

Conclusion

Frédéric KOULOUFOUA s’est déclaré satisfait de la richesse et de la sérénité des échanges.
Tout en déplorant l’absence au débat du Maire-adjoint au Développement durable, il pense qu’il est important de continuer à travailler sur les différentes problématiques soulevées à l’occasion à l’occasion de ce débat. Les contraintes économiques et sociales restant nombreuses à cet effet.

Il est aussi important de communiquer avec la population en apportant une meilleure pédagogie et une meilleure sensibilisation aux enjeux du développement durable que l’on ne peut plus séparer des questions de tranquillité publique. L’information doit être le premier levier de la réconciliation de l’activité humaine avec la durabilité de notre ville.

C’est un défi difficile à relever, mais pas impossible. Ce soir, nous retenons aussi que les principes du développement durable sont complexes à mettre en œuvre. Néanmoins, un changement profond des comportements et des mentalités est nécessaire. Ceci parce que tout doit changer et tous à Saint-Denis devront évoluer en acceptant de mettre en place de nouvelles logiques de protections à la fois humaines, sociales et environnementales.

Fait à Saint-Denis le 17 novembre 2009

jeudi 29 octobre 2009

Débat du 30/10/2009 - Questions introductives en raison de chaque enjeu

Enjeu 1 : La progression de la mise en œuvre des protections sociale et humaine.

Question 1 :
La société française se trouve aujourd’hui face à un certain nombre de problèmes tels que : le drame des suicides à France Télécom, au Technocentre Renault de Guyancourt ou chez les éleveurs de la filière lait ; le record d’accidents de travail (2000 chaque jour en France) ; l’intensification des tâches, l’extension sans limite de l’intérim et des CDD ; la précarisation des jeunes et des personnes de plus de 50 ans. L’angoisse du chômage de longue durée, la stagnation des salaires pour 90% des salariés… La question que l’on pourrait se poser pour Saint-Denis est de savoir si la mesure de la qualité de vie de chaque employé de la mairie par exemple, serait un début de solution pour améliorer la qualité du service municipale ?

Question 2 :
Existe-t-il des indicateurs consultables susceptibles de mesurer le bien ou le mal-être des dionysiens?

Enjeu 2 : La Protection de l’environnement.

Question 1 :
Existe t-il une initiative pédagogique visant à proposer aux habitants de Saint-Denis des thématiques qui auraient pour but de sensibiliser la population aux enjeux du développement durable ?

Question 2 :
Existe-t-il à Saint-Denis une raison de nous satisfaire du développement durable dans notre ville ?
Si oui : Quelles sont les données et les preuves de cette affirmation.
Si non : Peut-on en faire une ville durable ?

Enjeux 3 : L’écologie.

Question 1 :
Quelles sont les initiatives prises ou à prendre pour que l’écologie face partie du mode de vie des dionysiens ?

Question 2 :
Est-il possible d’aider les dionysiens à diminuer leur empreinte écologique en initiant à Saint-Denis la mise en place d’un projet de groupe de famille qui aurait tout simplement pour mission de faire baisser la consommation des ressources en matière de chauffage, de consommation d’eau, d’électricité ou de tri de déchets, … Une expérience qui permettrait de construire un indicateur écologique de la ville et servirait d’exemple pour le reste de la population.

Enjeux 4 : La sécurité.

Question 1 :
Qu’est-ce que vivre en sécurité à Saint-Denis ?

Question 2 :
Est-ce qu’il suffit d’avoir un effectif de policiers en grand nombre pour prétendre vivre en sécurité dans notre commune ? (Mémo : Présence à Saint-Denis des unités territoriales de quartier).

Question 3 :
Est-il possible de faire du développement durable sans intégrer la question de la sécurité ? Qu’est-ce que cela implique ? Quelles pourraient en être le coût et les limites ?


Propositions pour avancer

• Désigner un jour de la semaine qui sera dédié à des actions de développement durable à la fois chez les commerçants, les services de la mairie et chez les particuliers.
• Construire en grandeur nature sur une place bien en vue un appartement témoin confié à des associations écologiques à l’intérieur duquel chaque habitant pourrait être sensibilisé à la nécessité de réduire l’empreinte écologique de son activité et de ses consommations.
• Mettre en place un projet de groupe de famille témoin qui aurait tout simplement pour mission de faire baisser la consommation des ressources en matière de chauffage, de consommation d’eau, d’électricité ou de tri de déchets, …
• Construire un indicateur durable de la ville de la ville de Saint-Denis.

mercredi 16 septembre 2009

Invitation au Dîner - Débat du 30 octobre 2009

L’Association Futur Saint-Denis organise un Dîner autour d'un débat, le 30 octobre 2009, sous le thème :

Développement durable et Sécurité à Saint-Denis. Quels enjeux ?

Trois (3) intervenants donneront chacun leur vision du sujet
Monsieur Cohen BOAZ
Directeur de la société Echo Perspective / Responsable de la marque « Notre Maison »/ Acteur écologique
Monsieur François DUPONT
Designer / Co-fondateur de l’Institut du Design Territorial – IDT / Acteur de la durabilité et éco-conception
Monsieur Bally BAGAYOKO
Vice-président du Conseil Général de Seine Saint-Denis et Maire Adjoint de Saint-Denis

Le débat sera transversal et donc ouvert à tous.

Ce qu'il faut savoir:
Le concept de Développement Durable a fait son chemin depuis son officialisation lors du sommet de Rio en 1992. Il y a 17 ans.
Mais trop souvent cette notion de Développement Durable prend en France uniquement deux aspects de son contenu ; il s’agit de l'environnement et de l'écologie.
Or le Développement Durable selon le sommet de Rio met surtout l'accent sur trois volets dont le volet social est le plus sensible. Pour l’Association Futur Saint-Denis, le respect des règles sociales, celui des droits des travailleurs, des droits des immigrés, des droits des personnes porteuses d’handicap, des droits des enfants, ceux des femmes - l'équilibre entre "droit et devoir du citoyen" font entièrement partie du vaste concept de Développement Durable. A savoir, faire progresser, créer ou améliorer des conditions du « vivre ensemble » qui garantissent la sécurité et la prospérité de tous. La sécurité pour la santé, la sécurité pour l’avenir, la sécurité pour le patrimoine, la sécurité dans les halls des immeubles, la sécurité dans la rue… Se battre donc à Saint-Denis pour le Développement Durable c’est à notre sens, se battre pour la sécurité et notre capacité à devenir des acteurs de la performance de notre ville.
Le thème de notre débat permet de présenter une vision sur les trois aspects suivants :
• La progression de la mise en œuvre des protections sociale et humaine.
• La Protection de l’environnement.
• L’écologie.

Saint-Denis est une ville légendaire, un haut lieu touristique avec un patrimoine culturel et monumental que l’on connaît historique et exceptionnel. Mais, c’est aussi de façon profonde une commune confrontée au défi du Développement Durable.

Pour ne pas tous les citer, nous avons par exemple des problèmes de propreté, d’éclairage, de constructions et d’infrastructures, de transport, de pollution atmosphérique, de drogue, de violences et de bruit qui sont en réalité des conséquences immédiates avec leurs répercussions sur la santé d’une réflexion politique ancienne qu’il est important de décomplexer. Sans oublier le fait qu’à Saint-Denis, au fil du temps, le profil sociologique et économique des différents quartiers ne cesse de se modifier. Il se pose de plus en plus des problèmes scolaires, nutritionnels et des violences accrues contre des jeunes enfants et des personnes âgées. Lesquels menacent la quintessence même de notre cohésion communale.

Face à ce tableau, quelle prospective pour Saint-Denis ? Quelle dynamique citoyenne ?
Comment fournir aux dionysiens des conditions viables et de sécurité durable ?
Telle est la question que nous nous posons à travers le thème susmentionné.

Nous vous invitons à en débattre VENDREDI, 30 octobre 2009 de 19h à 21h30
Seule condition à remplir : Payer soi-même sa propre consommation.

Une entrée chaude, un plat, un dessert + une boisson
(20 € par personne)

La Table Ronde
Hôtel-Restaurant-Café
12, rue de la Boulangerie
93200 Saint-Denis
01.48. 20. 15. 75

Entre la médiathèque et la Basilique de Saint-Denis.

Pour nous permettre de mieux nous organiser, inscrivez-vous par courriel ou par Sms.
futur.saintdenis@live.fr
Par Sms : 06. 29. 83. 24. 34 Indiquez-nous vos noms, prénoms et votre numéro de téléphone au plus tard samedi 24/10/2009.

Frédéric KOULOUFOUA, Modérateur du Débat.

Notre objectif
Ecouter, échanger et Sensibiliser 100 % des dionysiens aux enjeux du développement durable et de la sécurité.

Notre ambition
Créer un mouvement dionysien pour la promotion d’une gauche citoyenne et décomplexée de tous stéréotypes. Rendre plausible la nécessité de traiter ensemble la problématique de la croissance durable et celle de la sécurité. Mais la question est : De quelle sécurité doit-on parler à Saint-Denis ? Comment faire et avec qui ? De quel développement durable parlons-nous ? Comment faire pour y parvenir ? Qu’est-ce que cela implique ? Quelles pourraient en être le coût et les limites ? …

RDV le 30 octobre 2009 à 19h à la Table Ronde

mardi 1 septembre 2009

Sortir le PS Saint-Denis de l'opposition à la remorque !

Madame, Monsieur,
Cher(e) camarade,

Il y a quelques mois, lors du vote du budget 2009 au Conseil Municipal, une profonde contradiction était née entre la direction du Parti Socialiste à Saint-Denis et certains de ses militants dont je suis le porte parole.

A contre courant de la stratégie assumée par nos élus au conseil municipal, nous défendions à travers l’Association Futur Saint-Denis l’idée d’un vote différent pour ne pas pouvoir voter formellement comme le Modem et la droite UMP. Pour nous, il aurait fallu marquer la période postélectorale en s’affichant à gauche et faire le choix de l’ouverture avec la majorité municipale sans avoir à trahir tant soit peu nos objections, sans avoir à nier nos divergences avec les communistes, mais en apportant au débat en amont, des propositions négociées qui auraient certainement contribuées à atténuer la souffrance quotidienne des dionysiens.

Nous n’avions pas tort de susciter la réflexion chez les élus de notre parti.
Pour ce faire, le 23 juin 2009, la preuve nous a été faite à travers une note de synthèse commentée par un des plus éminents spécialistes des politiques budgétaires de notre parti lors d’une Assemblée Générale de notre section. Á l’occasion, ce camarade faisait la démonstration qu’il aurait été irresponsable pour n’importe quelle majorité à Saint-Denis de ne pas augmenter les impôts locaux ; ce qui laisse à déduire qu’il aurait donc fallu que les élus socialistes, en toute responsabilité assument la vocation d’un parti leader, cohérent et attentif. C’est la raison pour laquelle, nous continuons à nous étonner du manque de pragmatisme d’une opposition socialiste construite autour : d’une part, sur un déni des réalités et de l’autre sur le socle d’une stratégie personnelle volontairement fermée. Nos instances fédérales devraient ne pas laisser mourir dans l’impasse et la crise de confiance une si importante section.

Malgré la faute politique commise par nos élus, malgré l’absence de cohérence entre la compétence et la responsabilité, le positionnement contextuel des forces politiques en présence à Saint-Denis, exige de notre parti qu’il change de stratégie, qu’il modernise ses propositions, son organisation structurelle et qu’il accepte de se mettre à la table des négociations pour contribuer à la construction d’une gauche décomplexée de ses stéréotypes idéologiques ; une gauche qui à Saint-Denis a besoin de cohérence et de travailler d’égal à égal.

S’il existe encore des socialistes qui n’entendent pas l’intérêt de notre appel ; alors ceux-là devront assumer leur stratégie de « diviser pour mieux régner » et répondre à la question suivante : Les dionysiens peuvent-ils confier l’alternance du pouvoir communal à une force politique seule et incapable de dépasser ses clivages et sublimer le culte de la personnalité ?

Nous aurons donc besoin de bien plus qu’un dialogue entre nous et avec les autres. C’est maintenant qu’il faut s’y mettre si nous voulons acquérir dans la durée la méthode et la pédagogie qui, à la fois rassurera et rassemblera ceux qui de plus en plus perdent l’espoir de nous faire confiance.

D’ores et déjà, nous vous proposons une solution pour avancer. Nous en avons d’autres, mais celle-ci est la plus simple : Aborder autrement la problématique du budget communal 2010 en acceptant de sortir de cette opposition à la remorque dans laquelle les socialistes se retrouvent aujourd’hui confus. Il s’agit de ne plus attendre de la majorité municipale les questions à traiter ou à débattre. A nous d’initier les débats. Prendre le temps de communiquer et d’apporter à la population notre vision moderne du futur, notre différence, mais aussi assumer nos points communs avec les autres gauches à travers un projet de budget alternatif, progressiste et crédible. C’est ce que nous appelons « sortir de l’opposition à la remorque ».

Nous voulons à Saint-Denis une image nouvelle d’un parti socialiste qui réfléchi, travaille et propose plus qu’il ne critique. Il y a chez les dionysiens une véritable attente et il faut y répondre au plus vite ! Cette commune a un futur porteur d’espérance : Construisons-le en cohérence avec la réalité pour faire évoluer notre stratégie et pour mieux préparer les échéances de demain.


Fait à Saint-Denis, lundi 31/08/2009

dimanche 17 mai 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les socialistes dionysiens inaugurent leur nouveau siège le 25 mai 2009. Ils le feront en présence de François Hollande, ancien Premier Secrétaire du Parti.

L’Association Futur Saint-Denis se félicite de l’inauguration d’un siège qui soit à la hauteur des moyens du Parti Socialiste dans notre commune.

L’Association Futur Saint-Denis salue à cet effet l’arrivée à Saint-Denis de François Hollande ; homme politique dont l’action passée à la tête des Socialistes restera gravée dans la mémoire de tous.

Cependant, s’il est flatteur que François Hollande vienne apporter son soutien au développement de l’implantation à Saint-Denis d’un Parti Socialiste, que nous voulons tous cohérent et fort, sa présence – avant le 07 juin 2009 - à un tel évènement laisse tout de même à penser qu’il n’a pas honnêtement été informé des multiples disfonctionnements orchestrés par une équipe d’hommes et de femmes incapables politiquement de porter les projets du Parti qu’ils prétendent servir.

L’Association Futur Saint-Denis comprend les ambitions post-Solferino de François Hollande.

En effet, François Hollande ne s’est peut-être pas rendu compte que par sa visite, il exprime un soutien à l’équipe dirigeante actuelle, qu'il prend fait et cause pour un système frivole de management politique profondément optus mené par un couple mal élu dont les pratiques ont conduit à sa mainmise sur l’ensemble des organes de la section de Saint-Denis.

L’Association Futur Saint-Denis se déclare ouverte et favorable à toute discussion avec François Hollande pour le tenir informé du détail des informations qu’elle souhaite lui transmettre.

Fait à Saint-Denis, le 17 mai 2009.

Frédéric KOULOUFOUA
Membre de la section PS de Saint-Denis.
Porte Parole de l’Association Futur Saint-Denis

mercredi 29 avril 2009

Nos idées avancent …Alors que la Section PS de Saint-Denis se déprécie.

En 2008, en prémisse de l'élection municipale une seule personne avait été candidate pour être tête de liste du Parti Socialiste PS. Elle fut élue comme telle avec 24% des voix de la liste des votants; c'est à dire avec 76% d'abstention.

En 2009, lors du vote qui a servi à valider la liste PS Ile-de-France conduite par Harlem Désir pour les élections Européennes, il a été noté que seuls 12% des inscrits ont votés. Il suffit de faire le calcul: il y a eu à Saint-Denis 88% d'abstention.

Si nous ajoutons à cela les résultats des votes qui ont conduit à l’élection des membres de la commission administrative(C.A)actuelle; lesquels sont si contestables qu’ils discréditent même notre capacité – en tant que socialistes – à mener comme acteur des actions politiques en toute transparence.

Ne parlons pas non plus, du score cocasse obtenu à la suite du Congrès lors du vote du Premier Secrétaire de la section.

Que nous disent ses indicateurs ?
Ils confirment tout simplement ce que nous savions déjà; la section PS Saint-Denis va mal. Un figuier ne peut produire que des figues. Notre section a à sa tête des représentants mal élus du fait d'un système qui a déjà fait ses preuve et qui malgré tout arrive à la limite de son fonctionnement. C'est ce système qui a produit au fil du temps des représentants incapables politiquement de porter les projets du Parti qu'ils prétendent servir.

Le taux d'abstention record enregistré au fur et à mesure des consultations internes posent à la fois des questions sur le management politique proposé, mais aussi la question cruciale de la crédibilité des hommes pour qu'enfin soit traitée la récurrence des mots que nous dénonçons. En d'autres termes, nous avons à Saint-Denis un bon produit en tant qu'organe et de mauvais commerciaux pour le vendre.

D'où l'importante question d'une Primaire avant les prochaines élections municipales. Laquelle devra être ouverte à tous avec des droits et devoirs imposés pour tous. Et cette idée de justice, qui pose la question de notre survie ne cesse de prendre de l'ampleur. Elle est de plus en plus partagée par une grande majorité des membres de la section et sympathisants du Parti.

Ces socialistes acceptent tout simplement l’évidence d’une nécessaire rénovation de notre section. Les uns le disent en faisant acte d'intégrer notre association. Les autres en acceptant d'oser en parler ouvertement avec ceux qui nous combattent.

Mais au-delà de ceux qui nous combattent, il existe des camarades qui ne sont pas d'accord avec nos idées mais qu’il faudra convaincre au fur et à mesure du bien fondé de l’organisation de « primaires » comme une valeur à intégrer dans notre volonté de moderniser démocratiquement notre échiquier politique dionysien. C’est un risque à prendre si l’on veut rassurer et convaincre les plus de 80% des militants qui se refusent d’accomplir aujourd’hui leurs actes de militants. Mais pas seulement eux, mais aussi montrer à la population que le PS Saint-Denis fait acte de modernité en acceptant d'ouvrir ses portes et fenêtres.

Sauf à être cynique et à faire d’une candidature une question de vie ou de mort, il n’y a aucune fierté à prétendre être le représentant de 40% des 20% de militants qui fréquentent régulièrement la section de Saint-Denis.

Notre association travaille à faire revenir toutes ces personnes qui ont quitté la section, dégoûtés de voir les pratiques qui ont conduit à la
mainmise de certains camarades sur l’ensemble des organes de notre section. Il s'agit de ceux qui sont incapables de faire la différence entre leur vie de couple dans la citée et les implications que peut avoir celle-ci dans la conduite des politiques à Saint-Denis.

Ce sont toutes ces ambiguïtés portées et assumées par l'équipe dirigeante actuelle que nous dénonçant et que d'autres avec nous vivent mal.

C’est une question de survie pour des jours à venir meilleurs.

Passer par la case « primaires » est pour nous le seul moyen de ramener dans la section ceux qui ne viennent plus, mais aussi celui de faire venir une base militante capable d’aider le parti à faire face à ses besoins politiques et logistiques.

Passer par la case « primaires » c’est également accepter de débattre et de lutter contre notre démon préféré : la division. Celui-là même, qui fortement sous-estimé en 2008 nous aura fait perdre les élections municipales avec la désaffection de plusieurs de nos membres, dont apport auprès de nos adversaires politiques fut sans appel.

Après plus de 20 années d’exercice du pouvoir par certains et sans contester l'historique des luttes passées,il nous faut aujourd’hui en tant que socialistes dionysiens admettre de façon absolue, la nécessité d’une procédure moderne et sans équivoque pour trancher la question du leadership de demain.

Accepter l'idée d'une « primaire » c’est aussi s’accorder les moyens de parvenir à une critique interne apaisée, non conflictuelle et de s'y préparer en acceptant par le compromis l’ouverture de la C.A actuelle à d’autres sensibilités politiques; une sorte de gouvernement d'Union Socialiste à Saint-Denis. C'est nous rendre fréquentable par l'ensemble des démocrates de notre communune, visible et attentif aux attentes de la population afin de créer progressivement les conditions d'une alternance municipale.


Frédéric KOULOUFOUA.
Membre de la Section PS de Saint-Denis.
Porte parole de l'Association Futur Saint-Denis.

jeudi 19 mars 2009

LETTRE OUVERTE A GEORGES SALI (Président des élus PS à Saint-Denis)

Cher Georges,
L’élection de Barack Hussein OBAMA à la tête des USA ne doit pas seulement susciter l’espoir chez les minorités; elle doit être une source de réflexion et servir de leçon à ceux nombreux qui pensent encore qu’il suffit d’être majoritaire pour gagner une élection. Elle doit être une source de réflexion pour ceux qui à Saint-Denis se replient de plus en plus vers une sollicitation nationaliste ou communautariste de leur mode de fonctionnement politique.

Tu me diras : Pourquoi continuer à parler de l’élection d’OBAMA encore aujourd’hui ? Tout simplement parce que cette élection apporte de façon particulière au monde politique et à la société civile de notre ville la preuve que les changements les plus marquants peuvent aussi se faire à partir d’une vision politique d’anticipation ouverte à l’ensemble des couches sociales. Un discours politique modéré qui d’une part, pousse à sublimer nos réflexes et replis identitaires, et de l’autre, à rassembler autour des questions existentielles et préoccupantes pour les uns et les autres. Il s’agit par exemple de travailler à maintenir la ville de Saint-Denis dans l’idée selon laquelle : Avoir des origines ethniques différentes et/ou pratiquer une culture autre que celle du pays d’accueil n’est pas en soi un programme politique.

En outre, tu es comme moi au parti socialiste. A Saint-Denis, un certain nombre de citoyens s’identifient à ton action politique. Comme tu l’as constaté, nous sommes nombreux à ne pas nous préoccuper des origines des uns et des autres. Nous prêtons attention aux qualités et défauts de chacun, comme des êtres humains que nous sommes uniquement. C’est la tolérance que nous y accordons qui permet de vivre ensemble.

Par ailleurs, je pense que ton action politique servira au mieux les populations de notre commune si tu arrives un seul instant à mettre en adéquation la personnalité que tu représentes avec le discours politique à tenir vis-à-vis des autres. C’est une des contraintes de ton engagement citoyen qu’il faudra vivre sans complexe. C’est une question d’éthique. Ce sont tes qualités intellectuelles qui ont fait de toi celui que tu es en politique et utilises les comme un contre-pouvoir efficace en faveur du parti que nous représentons.

Aussi, pour les années à venir avant les prochaines élections municipales, la seconde contrainte sera de travailler à élaborer avec d’autres forces associatives de gauche et ce en dehors de toute précipitation comme cela l’a été en 2008. Réfléchir à un programme d’action communale portant une marque politique commune avec à la clé, sans démagogie aucune, une communication des données et un débat participatif sur la problématique des impôts locaux. Il s’agit de ne plus agir par rapport au Parti Communiste, mais de faire appel et entendre d’autres points de vue que le tien, que le mien, que le notre. Il s’agit de faire appel à la créativité des plus modestes d’entre les dionysiens. Il s’agit également de prendre le temps de chiffrer nos propositions.

Le PS à Saint-Denis doit désormais aborder son mouvement en allant vers l’avant et se doter de leviers politiques et logistiques pour une victoire aux prochaines élections municipales.

C’est maintenant qu’il faut s’y mettre afin d’acquérir dans le temps la méthode et la pédagogie qui rassurent. La critique caricaturale actuelle contre le Parti Communiste ne suffira pas à l’éloigner de la gestion municipale. Nous devons nous comporter en adultes en adoptant de nouvelles attitudes dans notre manière d’aborder la question de l’alternance municipale.

La troisième contrainte sera de constituer une équipe électorale ouverte et sans aucun clientélisme afin de ne plus anéantir les heures de militantisme de toute une section par l’intrigue et le mensonge.

La quatrième contrainte est aussi éthique qu’organisationnelle. Elle comblerait notre déficit démocratique. Il s’agit d’accepter l’organisation d’un débat contradictoire au sein même de notre section, une vraie primaire socialiste afin de donner à ses membres l’occasion de choisir par eux-mêmes et en toute conscience celle ou celui d’entre nous qui sera à même de les conduire avec dignité. Cela suppose aussi l’acceptation d’un préalable ; celui de faire valider la liste des votants par une commission électorale interne 30 jours avant le vote des militants. Car cher camarade, pour être respecté en politique, il faut être respectable démocratiquement.

Barack Hussein OBAMA avait bien compris que, malgré l’expérience sociale accumulée sur le terrain et malgré un réseau puissamment actif, seule l’action collective au sein d’un Parti uni, pouvait lui permettre de vendre sa théorie du changement. Le parti démocrate l’a suivi. Ses compatriotes l’ont cru et ont été heureux de célébrer son investiture, comme 44ème président des USA. Ce fut un moment historique et poétique comme on en vit rarement dans une existence.
Puissions-nous nous inspirer de cette expérience, même lointaine, pour relever les défis qui nous attendent pour la ville de Saint-Denis.

Frédéric KOULOUFOUA.
Membre de la Section PS de Saint-Denis.
Porte parole de l’association futur Saint-Denis.

jeudi 26 février 2009

HOMMAGE A Michel ROGOWSKI

L’association « Futur Saint Denis » rend hommage à Michel ROGOWSKI, ami politique, ami dans la vie, prescripteur aimable et ouvert au dialogue.
Une profonde douleur nous a traversée à l’annonce de son décès. Nos têtes s’inclinent face à cette tragédie en sachant très clairement que notre amitié et notre douleur nous lieront désormais à sa compagne et à leur enfant pour longtemps encore.
Michel est mort ! Que dire de plus …(?).

Frédéric KOULOUFOUA
Porte parole

dimanche 22 février 2009

REGARD SUR LA SITUATION SOCIALE ET ECONOMIQUE « ANTILLAISE »…

Les luttes des « Domiens » et « Tomiens », sont devenues subitement les causes de tous, alors que ces départements et territoires français, ou mieux collectivités françaises, le sont depuis plus de 60 ans. Dans ce contexte, ils auraient fallu qu’ils fassent partie d’’une réelle réflexion politique, sociale et économique pour leur développement. « Les indigènes » (terme employé sans aucune co-notation péjorative) n’y ont pas toujours la vie belle. Les citoyens de ces îles sont des citoyens français à part entière et, à ce titre, ils ont droit à la même attention de la part des pouvoirs publics, sur leurs conditions de vie.

Et pourtant, le gouvernement a volontairement laissé s’aggraver une situation en restant coi.
Un mois après seulement, le Président s’exprime enfin.

Je reste persuadée, pour l’avoir déjà vu, que le Président serait intervenu bien plus tôt s’il s’était agit d’agriculteurs ou autres corps de métiers situés en métropole. Cela veut simplement dire : « Loin des yeux, loin du cœur ».

Il ne s’agit bien sûr pas de racisme ou d’une simple méprise, loin de moi cette pensée : « Ce genre de discours n’a jamais existé chez le Président » ; nous ne devons plus être dans ce type de pensée car nous avons évolué et laissons ces ignominies à ceux qui se revendiquent pour une race pure. Si pour certains, l’Homme possède une race, alors toutes ces réflexions menées et abouties pendant la période des lumières n’auront pas dépassées certaines frontières intellectuelles.

Mais pourquoi faudrait-il traiter ces problèmes sociaux et économiques soulevés par les autochtones différemment de ceux vécus dans l’hexagone ? Une partie des bénéfices des grandes entreprises ou multinationales pourraient être redistribués vers les salariés ! Ou encore ces firmes de distribution pourraient se sentir concernées par les problèmes des pouvoirs d’achat, puisqu’elles sont forcément touchées à un moment ou à un autre par les problématiques de pauvreté.

Pourquoi ne serait-il pas envisageable, à titre d’exemple, de produire pour le marché local plutôt que d’importer tout ce dont les habitants ont besoin ? Et si l’on supprimait simplement les subventions fournies pour les bananes, ananas, et autres produits ? Peut-être bien que cette mesure inciterait les propriétaires agricoles à investir dans une production plus ciblée pour rendre l’économie départementale plus florissante. Et les élus, sont ils entendus ? ou ne sont-ils considérés que comme des pantins exotiques par nos différents gouvernements ?

Pour autant, « un cadeau » est réservé aux Antillais, mais à condition qu’ils restent sages. En avril, ils auront la visite de leur Président. Que demande le peuple !

Le Président, dans son allocution du 19 février, pense qu’il ne devrait pas avoir de différences entre les prix pratiqués en métropole et ceux pratiqués dans les îles. En fait, les grévistes ont raison ! (dit-il entre les lignes). Etait-il seulement au courant ? Si oui, alors pourquoi ne pas avoir agit concrètement plus tôt ?
Nous avons entendu ces propos en rediffusion, comptons que ce ne soient pas seulement des effets d’annonces.

Il existe pourtant une réflexion sur la Départementalisation depuis 1946 qui, si elle était bien menée donnerait une réelle autonomie financière et économique à ce Département. Elle lui permettrait d’évoluer comme tous les autres Départements métropolitains.

Tendez l’oreille, Monsieur le Président, entendez-vous la peine du peuple, même quand il n’y a pas de cris.
Victoire. P

Parlons-en !


Le candidat B.H. OBAMA a été une source politique d'inspirations . Le Président sera certainement un exemple d'expérience politique à suivre. C'est à voir !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis les élections municipales de 2008, les élus socialiste de Saint-Denis s’opposent à la majorité municipale actuelle et défendent des propositions telles que :


• Engager de grandes politiques locales solidaires au service de la réussite scolaire, l’accès à l’emploi l’accès à la santé et au logement • Créer des éco-quartiers pour améliorer le cadre de vie avec développement des services de proximité dans tous les quartiers ; avoir une politique de développement durable • Moderniser le service public local et supprimer l’emploi municipal précaire • Favoriser les transports en commun, les vélos en libre service, les navettes inter quartiers • Ouvrir un débat démocratique sur les politiques municipales tout au long du mandat • Travailler au retour à la sécurité pour tous en lien avec tous les partenaires concernés.


En cette période de crise mondiale qui de plus en plus inquiète les habitants de la commune de Saint-Denis et face au désengagement croissant et brutal de l’Etat envers la commune, l’association « Futur Saint-Denis » invite les élus socialistes à travailler pour construire une union communale de gauche ; responsable et apaisée. Car la crise à Saint-Denis dépasse désormais le cadre de l’économie. Elle est politique. Elle pose de plus en plus, au sein du corps électoral, la question de la crédibilité socialiste de l’opposition à l’intérieur du conseil municipal.

L’association « Futur Saint-Denis » dénonce par ce communiqué la sclérose systématique pratiquée par nos élus socialistes. Elle dénonce une politique de courte vue et des méthodes de communications frivoles.

La preuve, nous a une fois de plus été donnée ce jeudi 12 février à l’occasion du vote du budget 2009.

En effet, nous regrettons que les élus socialistes n’aient pu ajoutés plus de crédibilité à leur rôle d’opposant en faisant de ce premier vote l’occasion de propositions significatives dans une attitude constructive susceptible d’ajouter au débat ce qui aurait permis de protéger un peu plus les intérêts de la population Dionysienne.

De notre point de vue il y a dans ce budget 2009 des points forts critiquables, mais aussi des éléments de progrès importants qui en ses temps de crise financière exigent de la part des élus socialistes un positionnement politique différent de celui de la droite UMP et du centre Modem.
Il aurait été de bonne guerre de sublimer les aigreurs et les ressentiments du passé en votant pour ce budget à défaut de s’abstenir.


Saint-Denis, le 13 février 2009.
Frédéric KOULOUFOUA, Porte parole de l’Association.
Membre de la section PS Saint-Denis